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Le Cameroun est-il un pays de droit ?

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J’ai reçu ce midi une lettre d’un ami, handicapé de son état, dans ma boîte mail me demandant de publier une lettre ouverte au président de la République. Il ne m’est jamais arrivé de recevoir ce genre de sollicitation qui me paraît opportun au moment, justement, où ce président a célébré hier ses ans à la magistrature suprême. C’est une lettre de détresse d’un citoyen qui est abusé par certaines personnes en complicité avec la justice. Il a donc décidé d’ouvrir son cœur pour partager ses souffrances. Une très longue lettre, donc.

LETTRE OUVERTE – Par Bachirou NDAM

MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,
MONSIEUR LE MINISTRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX,

Il y a lieu d’avoir vraiment peur de vivre dans une société comme la nôtre, et de croire en l’émergence du Cameroun, dit-on, en 2035, lorsqu’on vit des situations terribles et des dérives dangereuses qui amènent à craindre parfois le pire. Une société où le ridicule ne tue plus, car certaines âmes semblent « nés avant la honte » ; où très peu ont encore des scrupules, et où la plupart d’entre nous au regard de ce que nous vivons, ou sommes contraints de vivre, ne pouvons plus projeter dans l’avenir, dans un milieu où la justice semble ne pas être la chose la mieux partagée pour tous.

Voici une autre affaire de liquidation des biens de succession qui tourne à l’enrichissement de certains hommes de justice, « vrais ayants droits ? » du disparu, à la place de ceux-là qui n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, tout à côté des autres affaires de malheureuse mémoire notamment : SOPPO PRISO et FOUDA ANDRE, pour ne citer que ces deux cas là parmi tant d’autres !

Lorsque notre regretté papa décède le 11 Août 2008, soit juste six (06) mois après mon fatidique accident à domicile en Février de la même année, une situation douloureuse et contraignante qui me vaut jusqu’à ce jour le fauteuil roulant de paraplégique que je suis devenu,

Nous ne pouvions pas nous imaginer un seul instant que quatre (04) années plus tard, nous allons nous retrouver à subir les exactions d’un juge et de ses acolytes, plus que décidés à spolier jusqu’au dernier centime nos biens d’héritage, des biens dont notre géniteur aura travaillé dur et avec des privations afin de les rassembler au profit de la famille, avec : loyauté au Président de la République, fidélité aux institutions de notre pays, et surtout respect de la chose d’autrui et du bien public, partout où il aura été sollicité par la très haute hiérarchie.

Monsieur NDAM AMADOU, commandeur de l’ordre de la valeur à sa disparition, a été un haut fonctionnaire de la république du Cameroun. Il a exercé principalement dans le secteur des transports, depuis le début de sa carrière professionnelle dans les années 1970, jusqu’à sa mise en retraite par décret du Chef de l’État en 2004. Beaucoup l’ont connu avant sa mort sous le pseudonyme de « Nji SOCAMAC », du nom de l’entreprise portuaire SOCAMAC (Société Camerounaise de Manutention et d’Acconage), devenue plus tard GEODIS après le rachat post-privation par les français.

Il aura de ce fait passé plus d’une décennie comme Directeur Général dans cette société d’état, avant d’achever sa carrière comme haut responsable au Ministère des Transports où il l’avait débuté comme Directeur des Transports. Il a aussi présidé plusieurs fois, sans faillite aucune dans ses missions, les commissions spécialisés de marchés des structures comme : le Port Autonome de Douala (PAD) où nous connaissons les rebondissements judiciaires qui s’y sont déroulés, ainsi que l’Agence des Régulations de Télécommunications (ART). Il y a toujours accompli ses devoirs avec tact, respect de la chose publique et de sa hiérarchie, et fidélité et loyauté au régime politique en place.

Au moment où sa seconde épouse du nom de Madame PECHA LADIFATOU, décide d’ester en justice sous les conseils de certaines élites bamoun, ethnie d’origine de son époux, notamment un des soi-dits amis et proches de Monsieur NDAM AMADOU, par ailleurs haut gradé de l’armée camerounaise en retraite à ce moment, ainsi que d’autres que nous ne citerons ici mais qui se reconnaîtront très bien, même dans l’entourage du palais des rois, malheureusement, et qui oublient que « PROVOQUER LA PLUIE SUR LE TOIT DE SON PROCHAIN, RISQUE D’OCCASIONNER PLUS TARD L’ORAGE SUR SON PROPRE TOIT APRÈS EUX»,

Tout semblait avoir été mené et géré jusque-là par la famille, selon le strict respect des dernières volontés du disparu, contenues dans le testament écrit et confié à Sa Majesté le Sultan Roi des Bamoun, le Très Honorable Sénateur El Hadj IBRAHIM MBOMBO NJOYA ; puis lu en public au palais des rois bamoun comme de coutume, avec désignation de l’héritier principal de Nji NDAM AMADOU. En rappel, et cela mérite de se savoir, Monsieur NDAM AMADOU était un grand notable au palais, héritier désigné par son feu papa comme le Chef de famille, d’où son titre traditionnel de NJI.

Madame PECHA LADIFATOU, ainsi que ses quatre (04) enfants encore mineurs ont eu à bénéficier islamiquement et à part égale, comme le recommandaient les dispositions testamentaires ci-dessus relevées, des mêmes attentions que sa coépouse, Madame LINJOUOM MARIATOU et ses huit (08) enfants dont j’en suis l’aîné. Encore que cette même personne, à savoir dame PECHA LADIFATOU ne méritait pas, civilement parlant, de tout ce qu’elle aura reçu comme quotte part de biens après les différents partages régulièrement observés, et auxquels elle a eu bel et bien à participer sans contraintes, avec des décharges de sa part consignées dans les archives de la famille NJI NDAM TAPIT à KoupaMatapit dans l’arrondissement de Foumban.

En effet, Madame PECHA LADIFATOU a convolé en secondes noces à Foumban avec Monsieur NDAM AMADOU en 1996, sous le RÉGIME POLYGAMIQUE DE BIENS SÉPARES. Au moment où elle a eu à intégrer le foyer de son époux, elle a eu à y trouver une première épouse, mariée à Foumban à ce monsieur depuis 1970, sous le RÉGIME DE BIENS COMMUNS. Ce qui signifie tout simplement qu’au moment de l’intégration de la famille de son époux, Madame PECHA LADIFATOU a eu à trouver tous les biens ou presque dans leur majorité laissés en héritage et aujourd’hui querellés EGOÏSTEMENT par elle avec le curieux soutien d’un juge : le MAGISTRAT JOHN JOHN DU TRIBUNAL DE FOUMBAN.
Surprenants ont été les actes posés par ledit juge après qu’il ait été saisi par l’injuste plaignante depuis l’année 2012.

D’abord, par une correspondance initiée le 16 Janvier 2013 par Madame PECHA LADIFATOU, un séquestre judiciaire en même temps désigner pour commettre une expertise des biens querellés, Monsieur NGOUNE CLAUDE, agent d’affaires sans bureau fixe et localisable, qui résiderait à Bafoussam selon l’adresse communiquée où il ne se trouve (B.P. 1219, Tél. 77 83 69 06), sera décidé en violation des dispositions en vigueur le même jour par le juge, sans raisons aucunes, et sans vérifications des dires de cette dame par confrontation des parties.
Cf. copies desdits actes en fac similé.

Ensuite, la manifestation des intentions maffieuses du juge se fera de plus en plus ressentir, lorsque plusieurs mois après, il rejettera toutes les sollicitations de demande d’avancement d’hoiries formulées par les ayants-droits du premier lit en souffrances, notamment :
Madame LINJOUOM MARIATOU, une épouse plus qu’éprouvée par ses allers et retours sans résultats auprès du juge JOHN JOHN, parvenue au troisième âge, régulièrement malade et ayant besoin d’attentions sanitaires permanentes, une béquille à la main après un accident malheureux dont elle aura été victime quelques mois auparavant ;
Monsieur NDAM BACHIROU M., victime d’une chute à domicile, paraplégique de son état, et qui après aussi des voyages à risques à Foumban pour solliciter ce qui lui revient de droit afin d’entamer enfin ses soins de rééducation motrice et fonctionnelle, a dû aussi rentrer sans résultats de ses démarches, devant un juge insensible ;
Le reste des ayants-droits du premier lit, dont une étudiante ne pouvant payer normalement ses études universitaires, et des chefs de famille dont les enfants pour certains peinent à bénéficier d’une éducation scolaire sereine, par la faute d’une justice inhumaine.

En rappel, et comme le lui exigeait l’ordonnance le désignant comme séquestre, Monsieur NGOUNE CLAUDE ne s’est jamais présenté aux ayants-droits du premier lit pour leur signifier la décision du juge. Il n’a non plus ouvert un compte bancaire du séquestre pour une meilleure lisibilité des dépenses effectuées par lui dans le cadre de ses fonctions. Il n’a non plus fourni jusqu’ici de rapports de gestion des fonds à sa disposition, une autre erreur dans l’application des termes de l’ordonnance le désignant.

Et plus grave, aucun entretien n’a été fait par lui dans les maisons sous son séquestre, où entre coupures d’électricité et d’eau, les ayants droits sont obligés d’évoluer par la mendicité afin de maintenir le cap, Monsieur NGOUNE CLAUDE et à travers lui, le juge JOHN JOHN, ne voulant réagir favorablement aux demandes légitimes d’avance de droits avant le partage définitif en vue d’après le Tribunal de Foumban, à la demande de dame PECHA LADIFATOU, décidée à mener la vie dure à sa coépouse et ses enfants.

Enfin, et plus grave une fois de plus, ce qui s’est opéré jusque-là par le juge en question, le rendu d’une décision provisoire de justice, renfermant la désignation d’un cabinet de notaire à Foumbot, chez Me NEGOUE MICHEL, dont les missions assignées seraient la vente des biens en question (immobiliers), le règlement des taxes d’impôts et des honoraires du notaire, et le reversement du reste de la vente au juge avec le plan de partage aux ayants-droits. Une autre atteinte aux dispositions légales en vigueur qui nous poussera à saisir Monsieur le ministre de la Justice, garde des Sceaux, à travers une correspondance introduite le 16 Juillet 2014.

En rappel, plusieurs tentatives d’arrangement à l’amiable ont été initiées par le premier lit afin de mettre un terme à cette mascarade judiciaire dont Madame PECHA LADIFATOU ne maîtrise pas ou plus elle-même le point de chute, ainsi que les conséquences que génèreront la discorde familiale qu’elle aura organisée. Tant au niveau de la famille en présence des exécuteurs testamentaires désignés par Monsieur NDAM AMADOU, notamment : Messieurs POYOUNA ISSAH, PEMENZI OUMAROU et NSANGOU ABDOU SALAM ; qu’au devant de Sa Majesté le Sultan Roi des Bamoun, l’honorable Sénateur MBOMBO NJOYA IBRAHIM, assisté de son premier adjoint NJI PAFOYOUOM IDRISS et d’une épouse du roi, notre maman au palais des rois bamoun, la reine Neh OURETOU ; sans oublier les propositions voilées d’intentions maléfiques faites par le juge JOHN JOHN en les présences de Madame PECHA LADIFATOU et Monsieur NDAM BACHIROU M. convoqué en urgence au mois de Mars 2014 à Foumban par ledit magistrat à Foumban, et pour rien à la fin dans son état physique.

Cette même personne à savoir Madame PECHA LADIFATOU, une menteuse patentée, doublée d’un phénomène inexplicable, n’a plus vraiment honte dans son « voyoutisme ». Se rend-t-elle compte que le juge JOHN JOHN exploite à fond sa naïveté criarde et son illettrisme manifeste, pour se préparer sa retraite dorée sur les avoirs de son feu époux ? Pense-t-elle-même encore à la mémoire de ce mari qui était sien, lui qui dans sa demeure éternelle ne demande à ses épouses, dont elle, et à ses enfants, qu’un minimum de retenue et pas d’égocentrisme et d’égoïsme dans tout acte posé impactant sur les biens d’héritage qu’il a laissés après lui, pour le bien de tout le monde, ses descendants directs en premier, afin qu’il se repose définitivement en paix ?

A-t-elle connaissance un seul instant des bases juridiques de partage de biens de succession, elle qui a tout trouvé à son arrivée en 1996, de part l’acte de mariage N° 28/96 contracté à la CR de Foumban, du 07 Décembre 1996, une première épouse en la personne de Madame LINJOUOM MARIATOU, de part l’acte de mariage N° 119 contracté à la CRME Foumban, le Cinq Septembre 1970, qui a passé près de son époux avant l’arrivée de Madame PECHA LADIFATOU parmi nous, plus d’un quart de siècle avec des sacrifices énormes, afin de bâtir un nom autour de la dynastie NJI NDAM TAPIT de KoupaMatapit ? Se souvient-elle de tout ce que Madame LINJOUOM MARIATOU a éprouvé comme privations, afin de permettre à leur époux d’agir en toute équité envers ses épouses, selon les prescriptions islamiques ?

Aujourd’hui, celle qui l’a accueilli près d’elle avec bon cœur et humanisme, comme sa fille, et qui lui a donné un gobelet d’eau fraîche afin de lui souhaiter la bienvenue, ne mérite plus que dans son état de santé très fragile, béquilles à la main, de l’eau bouillante pour Madame PECHA LADIFATOU, cette dernière lui ayant plus d’une fois retourné négativement l’ascenseur de son antipathie de diverses manières cruelles !

Madame PECHA LADIFATOU se plaint partout à travers des commérages fabriqués de toutes pièces d’avoir été abandonné par la famille. De quelle famille parle-t-elle lorsqu’un de ses enfants jouit depuis de longues années d’une excellente éducation scolaire à Njombé, aux soins de Monsieur POYOUONA ISSAH, cousin de Monsieur NDAM AMADOU, qui bien avant la disparition de Monsieur NDAM AMADOU avait pris la décision de s’occuper tout seul du rejeton de Madame PECHA LADIFATOU ! Qui a retiré le reste de ses enfants de l’école où ils fréquentaient à Douala, sous la tutelle de leur oncle et petit frère utérin de Monsieur NDAM AMADOU, le nommé Monsieur PEMENZI OUMAROU ?

Si ce n’est elle, que Madame PECHA LADIFATOU nous dise qui a posé un tel acte stupide contraignant ces enfants à la vie du village à KoupaMatapit, puis à Foumban où depuis longtemps Madame PECHA LADIFATOU a trouvé un toit aux frais de qui elle le sait toute seule, sans l’aval d’aucun membre de la famille NJI NDAM TAPIT qui l’observe depuis agir contre la morale traditionnelle comme civile, sans en dire un mot !

Pour protéger ses propres enfants de la distraction par leur maman de leurs avoirs d’héritage, des comptes bancaires avaient été ouverts à la SCB-CL à Douala. Les sommes allouées après une répartition équitable entre tous les ayants droits, sans discriminations aucunes, y ont été régulièrement reversés pour les besoins de santé, d’école, et autres des quatre enfants de Madame PECHA LADIFATOU. Ces dits comptes avaient été dotés pour les retraits à venir, du mécanisme de la double signature, dont celle de la maman des enfants, et soit celle de Monsieur NDAM IBRAHIMA AZIZ, héritier principal et administrateur démis injustement par le juge JOHN JOHN, ou alors celle de Monsieur POYOUONA ISSAH à la demande même de Madame PECHA LADIFATOU.

Alors, lorsque Madame PECHA LADIFATOU déclare partout à qui prête oreille à l’écouter dans sa dérive, que les enfants ont été abandonnés à sa seule charge, pourquoi a-t-elle décidé :
– de ne plus poser les problèmes de ses enfants en conclave familial, comme cela se passait avant sans problème, afin de justifier les décaissements opérés dans les comptes bancaires desdits enfants, et cela pour un meilleur rendu de la gestion de leurs avoirs d’héritage aux enfants lorsqu’ils devaient atteindre leur pleine majorité ?

– de demander la désignation d’un séquestre judiciaire, dont elle seule et le juge JOHN JOHN peuvent nous donner à ce jour face à la piteuse gestion de l’ordonnance de séquestre par Monsieur NGOUNE CLAUDE, les vrais mobiles qui auront motivé la décision de désigner ce séquestre ? Sauf si comme le séquestre NGOUNE CLAUDE qui se sucre depuis deux années sur la fortune de Monsieur NDAM AMADOU, avec la bénédiction de sa seconde épouse PECHA LADIFATOU, lui qui a déclaré sur procès verbal de police à Bafoussam dans les services de la police judiciaire, avoir tout remis au juge JOHN JOHN : argent comme rapport de gestion de son séquestre, sauf ci disions-nous Madame PECHA LADIFATOU trouve son compte dans cette décision de justice privant injustement sa coépouse et ses enfants de ce qui aurait pu les aider à gérer certains soucis matériels dans leurs vies, comme l’avait souhaité Monsieur NDAM AMADOU !

Monsieur le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, saisi du dossier et informé des actions négatives du juge JOHN JOHN, l’aura solutionné en donnant des instructions à Monsieur le Secrétaire général de son département ministériel afin qu’une issue définitive soit trouvée à ce différend pendant. C’est ainsi que le Secrétaire général du Ministère de la Justice a demandé à Madame LINJOUOM MARIATOU par la correspondance N° 08114/CD/7738/14/DANRS du 19 Août 2014, de se mettre en contact avec le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bafoussam, relativement au suivi de la suite réservée par sa hiérarchie à ce dossier. Par la même occasion, le Procureur Général a été saisi en interne sur la même question.

Après la rencontre avec ce haut magistrat à Bafoussam, puis celle avec le Procureur de la République à Foumban vers qui Madame LINJOUOM MARIATOU a été renvoyée, et les décisions du haut magistrat de Foumban prises pour tenter un arrangement à l’amiable entre les parties, ainsi que la récupération auprès du séquestre NGOUNE CLAUDE convoqué sous huitaine, de près deux années de loyer des immeubles de Yaoundé Bastos sous son séquestre à raison d’une somme avoisinant plus d’une TRENTAINE DE MILLIONS DE NOS FRANCS CFA environ,

Madame LINJOUOM MARIATOU n’a finalement que ses yeux pour pleurer avec ses enfants après la curieuse relaxe du séquestre NGOUNE CLAUDE, interpellé le Lundi 20 Octobre 2014 au matin par les services de la Police Judiciaire (P.J.) de Bafoussam, après une plainte déposée par les ayants droits du premier lit deux semaines auparavant, à la demande expresse du Procureur de la République de Foumban, qui par la même occasion aura servi à la P.J. de Bafoussam un mandat d’amener du sieur NGOUNE CLAUDE après son interpellation.

Question : Pourquoi relaxé un « malfrat » que nous avons décidé d’interpeller, alors que les fonds qu’il détient sur ordonnance judiciaire N° 01/2013/CAB/PT/FBAN du 16 Janvier 2013, du juge JOHN JOHN, n’ont aucune destination finale jusqu’ici, si oui sa déclaration sur procès-verbal de la police où il dit avoir tout remis au juge JOHN JOHN ? Pourquoi aussi demander de reformuler une autre correspondance à Monsieur le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, qui aura déjà donné des instructions comme solutions à ce litige, et dont nous n’avons qu’à appliquer pour agir en toute responsabilité et conscience ?

Ajouté à ces faits :
– la récente décision du juge JOHN JOHN portant désignation d’un juge mandataire devant agir aux noms de Madame LINJOUOM MARIATOU et de ses enfants pendant la vente des biens immobiliers querellés, programmée pour les semaines à venir, et sans jugement définitif rendu par le juge JOHN JOHN décidé à enfreindre jusqu’au bout aux dispositions légales en vigueur, sous le nez des ayants droits de feu NJI NDAM AMADOU, et particulièrement Madame LINJOUOM MARIATOU et ses enfants ne bénéficiant pas de ses faveurs comme la dame PECHA LADIFATOU bien introduite apparemment auprès de ce personnage.

– Le renvoi ce 28 Octobre 2014, une fois de plus et indiscutablement de trop depuis plusieurs mois, du délibéré final de cette affaire judiciaire, par le juge JOHN JOHN, installé sur son trône magistral, dont les intentions manifestes, nous le pensons fortement, se révèlent être le braquage à tous les prix des biens d’héritage de la progéniture de Monsieur NDAM AMADOU.

Ce juge a d’ores et déjà demandé au notaire NEGOUE MICHEL à Foumbot de vendre en notre absence, contrairement à ce que requiert la loi, l’ensemble des biens immobiliers de Monsieur NDAM AMADOU, en commençant par la résidence familiale de plus de trois générations d’homme de KoupaMatapit.

Il lui a aussi demandé bien avant son verdict définitif vidé que nous attendons toujours, de régler les frais d’impôts après vente, ainsi que les frais de notaire, et de lui remettre le reste de l’argent de la vente accompagné du plan de partage notarial afin qu’il rende enfin le délibéré définitif et remette à chacun des ayants droits de Monsieur NDAM AMADOU, sa quotte part décidée entre le juge JOHN JOHN, le notaire NEGOUE MICHEL, et Madame PECHA LADIFATOU qui fréquente de plus en plus ces derniers temps le bureau du magistrat à Foumban, pour la raison qu’elle et le juge maîtrisent si bien.

Enfin sur un énième jugement avant dire droit (ADD), au lieu de vider définitivement ce litige dans son fond comme dans sa forme, il a commis de nouveau son expert à lui afin d’évaluer ce que peut représenter, comme loyer la résidence NDAM AMADOU de Douala depuis Août 2008 (date de décès de son propriétaire) jusqu’à ce jour. En rappel, la famille du défunt y loge depuis 1994 jusqu’à la mort de celui-ci, et au-delà de cette période jusqu’à ce jour, y compris Madame PECHA LADIFATOU qui détient encore avec elle les clés de son compartiment à elle depuis son arrivée en mariage.

La question formidable à se poser de ces jugements provision à répétition tournant au ridicule à la fin, c’est celle de savoir comment on peut demander à des propriétaires d’un bien immobilier laissé en héritage par le chef de famille disparu, de payer le loyer de l’occupation de ce qui leur appartient de droit. Et par ailleurs, payer à qui, et pour qui, si ce n’est pour les visées bassement maladroits du Magistrat JOHN JOHN et de ses acolytes, dont Madame PECHA LADIFATOU.
Tout simplement rocambolesque tout ce qui se fabrique jusqu’ici, depuis plus de deux années, au Tribunal de Grande Instance de Foumban. Notre cas ici présenté n’est pas, parait-il le premier, si on se réfère à d’autres, bien avant le nôtre, où ce monsieur et sa même bande d’acolytes se sont déjà produits en spectacle, depuis plus d’une décennie d’exercice de ses fonctions à Foumban, sous l’œil du Conseil National de la Magistrature.

Tout aussi déplorable de se savoir DOUBLEMENT ORPHELINS, dans un pays où nous pensions pouvoir encore croire comme tout le reste, en notre justice afin de rétablir à leur place les prétentions malveillantes d’une partie : en toute impartialité, légitimité et légalité. Plus que décevant de se dire «FIER D’ÊTRE CAMEROUNAIS», et d’y vivre comme ci nous étions des étrangers venus d’une contrée lointaine.

Monsieur NDAM BACHIROU M.
Écrivain.
Douala – Cameroun / Tél. : (237) 99 33 08 74
Émail : bechirndam@yahoo.fr / mougnutou@gmail.com

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tkcyves

Commentaires

Bachirou Ndam
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Toujours rien de fait pour mettre un terme définitif à cette cavale judiciaire mettant à nu les pratiques maffieuses au sein d'un corps professionnel au Cameroun: la MAGISTRATURE.
En tout cas, on attend voir ce qu'en dira le CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA MAGISTRATURE, convoqué pour le Jeudi 18 Décembre 2014, sous la présidence effective de Monsieur PAUL BIYA, Chef de l’État.