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Long récit d'un week-end à Kribi, chez Cathy

Kribi est l’une des villes balnéaires du Cameroun. Au bord de l’océan Atlantique, ses plages long de plusieurs kilomètres m’ont fasciné. Je souhaite partager avec vous quelques moments forts de mon « court séjour privé » à Kribi sur l’invitation d’une charmante femme au grand cœur, Cathy.

Du vendredi 8 au lundi 11 février, l’occasion faisant le larron, le long week-end (les 11 février sont fériés au Cameroun à l’occasion de la fête nationale de la jeunesse, ndlr) a été un prétexte pour se donner quatre jours de plaisir. Cathy préparait également l’anniversaire de son fils unique, Carl. Belle opportunité donc de faire une pierre deux coups.

J’avoue que de prime abord j’ai été agréablement surpris par la logistique prévue pour l’anniversaire de Carl, son fils chéri. Je m’attendais à voir une simple, ou alors, une petite organisation pour un anniversaire, je voulais dire en bon français qu’elle a mis les petits plats dans les grands (c’est comme ça qu’on dit non ?).

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Chutes de la Lobé à Kribi. Crédit photo : Yves Tchakounte

Pour vous dire sincèrement, j’aime voyager. J’aime découvrir le pays, notre beau pays, le Cameroun. La critique qu’on adresse souvent et généralement aux Camerounais et surtout les jeunes, c’est qu’ils ne connaissent pas leur pays, même géographiquement parlant, sans entrer dans le fond de l’Histoire, comme disent les historiens. Mais, ce n’était d’ailleurs pas ma première fois d’aller à Kribi, hein. J’y était déjà en août 2018 lors de l’assemblée généralement de l’Association des Blogueurs du Cameroun (ABC) dont je suis membre.

Qu’est-ce qui m’amène à Kribi ? Ma première motivation qui suscite ma décision d’aller à Kribi c’était justement pour rencontrer Cathy. Elle, comme beaucoup d’autres d’ailleurs parmi mes amis, fait partie de la promotion de 1999 de la filière Communication et Sociologie de l’université de Douala. Donc, tout juste après celle de 1998 dont je fais partie. N’ayant jamais eu à reconduire des UV de rattrapage, il m’était impossible de la croiser. Ce qui n’était pas le cas des autres de ma génération de 1998 qui la connaissent mieux que moi, comme ma douce bien aimée Priscille. Pardonnez-moi, c’est une vieille histoire d’amour d’adolescente, oups, j’allais dire de jeunesse. Nous étions dans la vingtaine, voyons ! Difficile d’oublier cette femme-là qui a fait trembler mon cœur pour la première fois en fac. Bon, c’était une parenthèse. Je disais donc que j’avais une grande envie de connaitre cette femme potelée, grande et imposante au visage toujours si joviale. Qui est cette femme qui a réussi à créer un groupe WhatsApp d’anciens compagnons de route de la fac qui se sont perdus de vue depuis presque 20 ans ? Oui, je dis bien 20 ans, pas 20 jours.

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A l’entraînement de Carl au bord de la mer à Kribi. Crédit photo : Yves Tchakounte

Le voyage de Douala pour Kribi, 175 km environ, a été long, mais pas ennuyeux au point où je ne voyais pas le temps passé. Lorsque vous avez un objectif à atteindre, difficile de vous rendre compte des tracasseries rencontrées à l’agence de voyage Transcam. Elle est actuellement la seule agence crédible pour se rendre à Kribi dans les conditions acceptables. Difficile de vous raconter comment j’ai failli avoir le souffle coupé quant aux conditions d’accueil et de traitement des voyageurs. Que dire alors pour les conditions de voyage des passagers fragiles comme moi ? Aucune précaution, aucune mesure n’est prise pour des personnes fragiles comme les handicapés, les femmes enceintes, les personnes de troisième âges, et que sais-je encore ? Mon premier critère de jugement sur la qualité d’un service dans toutes les entreprises, pas seulement des agences de voyage, n’est pas le luxe, hein, mais ce sont des mesures prises pour le respect de ces catégories de personnes, quel que soit le prix à payer. Si les agences de prestige faisant le trajet de Douala-Yaoundé-Douala n’ont prévu aucune mesure, je dis bien aucune pour la protection des plus faibles, ce n’est pas Transcam qui le pourra. Je vous épargne donc de toutes les mésaventures que j’ai subies dans cette agence, au départ comme au retour.

Arrivé à l’agence située au quartier Yabassi à 13h30, c’est autour de 17h45 que mon bus a quitté le quai, je veux dire la chaussée, puisque l’agence manque même d’espace au point où le débarquement à Douala a lieu sur la chaussée, sur la voie publique, quoi. Nous sommes arrivés à Kribi autour de 23h30 à peu près. C’est Rigo qui a eu l’amabilité de venir me chercher à cette heure tardive de la nuit avec sa voiture. Il fait également partie de la promotion de 1999, comme Cathy. Donc, lui également, je ne l’ai jamais rencontré. Heureux également de faire sa connaissance. Les camarades de classe qui ne se connaissent pas, hihihi, ça fait rire, mais c’est vrai. Arrivé chez Cathy, la première impression que j’ai eue d’elle, femme grande, potelée, imposante, se confirmait. Un peu tendue ? Peut-être oui, parce que déjà fatiguée de m’attendre jusqu’à tard à pareille heure, mais contente et rassurée que je sois enfin arrivé. C’est l’essentiel. Dieu soit loué !

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A la fin de la messe à la paroisse saint Joseph de Kribi. Crédit photo : Yves Tchakounte

Toute la maisonnée dormait déjà. Seul bémol, impossible d’avoir une chambre d’hôtel depuis la journée de vendredi juste après mon départ de Douala. Elles étaient toutes occupées par des « étrangers » comme moi qui venaient à Kribi pour participer aux obsèques du chef Batanga décédé en début janvier avec femme et enfants dans leur voiture. Je me suis débrouillé comme un bon garçon du « poulailler » (nom donné à l’un des campus de l’Université de Douala réputé pour son isolation et son délabrement). Quels souvenir ! Première nuit sur le canapé en cuir noir de Cathy. Mais la mousse du canapé-là était bien, hein ! Il fallait avoir une pièce pour que je sois à l’aise. Malgré milles et une choses à faire à la fois toute la journée de samedi, Cathy a pu trouver un motel pour moi. Les autres nuits c’était donc dans une chambre de fortune à quelque mètre de la maison, je peux même dire à un jet de pierre. C’était des chambres de passe. Je ne vous la décris pas, c’est sans commentaires. Mais, il le fallait. Passons.

La journée de samedi a été vraiment celle des promenades. Carl avait son entraînement de karaté ou de judo, je n’en sais pas trop. Après un petit déjeuner copieux en compagnie de Philippe, le papa de Carl, le chauffeur de Cathy, humm, elle a un chauffeur, hein, attention ! Je disais donc que le chauffeur me fait faire le tour de la ville. Mais, il fallait que je fasse un tour aux entraînements de Carl pour le soutenir. Il nous avait devancé avec son papa tout juste après leur petit déjeuner. Après quelques minutes aux entraînements, qui se déroulaient de manière exceptionnelle au bord de la mer, accompagnée des jeunes venus de Yaoundé, mon chauffeur, oui, oui, le jour-là c’était mon chauffeur, si vous voulez sautez et vous calez en l’air, m’amène visiter les chutes de la Lobé. Ah les chutes de la Lobé ! La Lobé c’est un fleuve de 160 km qui prend sa cource dans le bassin du Ntem et se jette dans l’océan.

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Visite des chutes de Lobé à Kribi en pirogue. Crédit photo : Yves Tchakounte

Bon, pour vous dire vrai, c’est la première fois que j’approchais la mer de plus près. Douala n’a qu’un fleuve, le Wouri, qui est trop loin de la mer proprement dite. Par contre, l’eau des chutes vient du fleuve Lobé en provenance du village des pygmées en le logeant se jette directement dans l’océan Atlantique à Kribi. Cela m’a tellement émerveillé à tel point que j’ai sollicité aller à pirogue admirer cette chute à presque un mètre ou deux.

Oui, j’ai vu comment l’eau descendait du haut pour se jeter dans l’océan à grand coup de fracas à fendre le cœur d’un peureux. Je rappelle, à ceux qui ne le savent pas, qu’une chute est un phénomène naturel qui est définie comme la descente de l’eau d’un point haut h1 vers un point bas h0. Ce qui fait la curiosité de la chute ce n’est pas la descente de l’eau en tant que telle. C’est plutôt le fait que l’eau descend de manière intermittente depuis la nuit des temps sans arrêt et au même rythme en fonction du débit. Je dis bien sans arrêt : elle descend, descend, descend de lundi à dimanche, du 1er au 31, de janvier à décembre. N’est-ce pas merveilleux ! Quel que soit la distance entre h1 et h0, la chute attire toujours du monde par ce simple fait. La hauteur de la chute de la Lobé n’est même pas très élevée. Mais ce qui est impressionnant c’est sa largeur qui peut atteindre 90 ou 100 mètre. Si vous allez en période plein régime, entre septembre et novembre, c’est-à-dire en pleine saison de pluie, le spectacle des cascades est encore plus impressionnant.

Lorsqu’on vous la raconte ou lorsque vous voyez la chute en image photo ou vidéo, vous n’avez pas l’impression que c’est merveilleux. Mais, lorsque vous approchez la chute à bonne distance, vous vivez ou ressentez une sensation qui traverse tout votre corps. C’est ce qui m’est alors arrivé ce samedi 9 février. Comme on dit souvent : ça se vit, ça ne se raconte pas. Ça se conte même qu’il y a des « esprits » dans les chutes. C’est l’une des merveilles de Dieu, me dit-on. Moi je ne sais pas, j’entends aussi seulement, hein. C’est une chute qui fait courir beaucoup de monde venant de partout. J’ai même rencontré un ancien voisin de mon ancien quartier à New-Bell venu se faire plaisir en compagnie de sa femme et de son fils d’à peine deux mois.

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L’une des attraction de la plage à Kribi au bord de l’océan Atlantique, le statut de sable. Crédit photo : Yves Tchakounte

De retour chez Cathy, l’anniversaire de Carl se préparait avec tout le cérémonial qu’on peut imaginer. Tout cela m’impressionnait parce que je n’imaginais pas, malgré le sociologue que je suis, qu’il y avait encore des personnes qui pouvaient consacrer autant d’énergie physique et intellectuel pour un anniversaire. Oui, c’est impressionnant par ces temps difficiles. Cathy a mis vraiment le paquet et elle souhaitait avoir ses amis de la fac auprès d’elle. Fiasco ! Tout le monde a répondu au abonné absent. « Charlot, heureusement que tu étais là, tu as sauvé l’honneur », me répétait-elle. C’était un moment vraiment grandiose qu’elle offrait à son fils chéri, je veux dire son amour de fils.

Après le déjeuner de mbongo viande de bœuf et accompagné de plantains vapeur, j’avale quelques canettes de bières avant d’aller rejoindre ma nouvelle chambre que Cathy a fait des pieds et des mains pour trouver. Dieu merci. A un moment, je m’en voulais de lui faire trop de la peine avec tout ce qu’elle avait à faire à la fois et en même temps : cuisine, gâteau, braise, courses, décoration, animation, chaises, services, même imprésario, elle était à l’attaque, hihihi… Pauvre Cathy ! Mais curieusement, elle s’en est sortie de la plus belle des manières.

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L’une des attraction à Kribi, la « Guigui à gogo ». Crédit photo : Yves Tchakounte

Dimanche, jour d’anniversaire. Il faut aller à l’église, à 11h. Direction, paroisse Saint Joseph de Kribi où j’ai pouffé de rire en entendant le prêtre de séant conjurer ses ouailles d’offrir comme cadeaux du 14 février (la Saint Valentin) le pagne du 8 mars (la Journée Internationale de la femme). Timing respecté tout de même. Fin de la messe. Photos de famille et selfies à gogo. Le retour à la maison pour le show se fait en convois. A peine arrivée, Cathy se tue à la tâche. Pas de fausses notes, ici c’est sur mesure.

C’est le tour des enfants qui pouvait commencer. Il fallait les ambiancer avec des animations diverses pour les secouer un peu. Des jeux tels que le souffle des ballons à pomper (il faut souffler afin d’avoir la plus grosse boule pendant un temps précis) ; le jeu de chaise (il faut danser autour des chaises et s’assoir à l’arrêt de la musique. Le nombre de chaises étant inférieur au nombre de danseurs, le vainqueur est celui qui aura réussi à s’assoir à chaque tour d’élimination en supprimant également une chaise au fur et à mesure) ; le jeu du meilleur danseur. J’étais le jury de circonstance. Plusieurs catégories étaient représentées : enfants, filles et garçons. J’avoue que, dans leur catégorie, les garçons m’ont beaucoup émerveillé avec une chorégraphie bien exécutée. Ce qui a fait de Carl le meilleur danseur c’est que, à la différence des autres copains, il était très enthousiaste. Il était dans son assiette, comme on dit en bon français.

La dernière partie était le tour de manger. Curieusement, contrairement à ce que je pensais, les enfants sont ordonnés ici. Chacun attend son tour. Impressionnant. Après c’était le tour de la coupure du gâteau d’anniversaire. Un gros gâteau, hein ! Pas vos poussins-là que vous partez acheter dans la boulangerie des Blancs en ville. Chaque enfant a eu sa tranche de gâteau et un un quart de verre de champagne. Vous voyez vous-mêmes que Cathy n’a cessé de faire dans la dentelle ! Après, il y avait la remise des cadeaux d’anniversaire. Un moment spécial avec le cadeau spécial des parents de Carl, des amis de la fac de Cathy. Vers 18h, il fallait libérer les enfants pour leur permettre d’arriver à la maison avant la nuit.

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A table pour les canettes de bière à Kribi. Crédit photo : Yves Tchakounte

19h, c’est le tour des grands. Ah oui, il y avait deux parties dans ce show ! L’apéritif était en grandeur nature. Malgré le nombre réduit de personnes présentes, sélection sur mesure oblige, des bouteilles de whisky ont été vidées. N’écarquillez pas vos yeux comme ça, je n’ai même fini mon verre de whisky. Mon goût c’était le vin rouge et les canettes de bière. Je ne vous donne pas le nombre de bouteilles vidées. Ça ne vous regarde pas. Sachez tout simplement que le repas était copieux, excellent et bien agrémenté. Cathy n’avait pas lésiné sur les moyens.

C’est à cet instant que j’ai enfin compris pourquoi elle s’y était mise et qu’elle tenait à marquer ce moment. Avant l’ouverture du buffet, elle est revenue sur son histoire à la naissance de Carl. Son histoire avec Carl m’a émerveillé. En fait, tous les camarades de sa promotion, comme Rigo, ont vécu la naissance de Carl qui a eu lieu à un moment exceptionnel où le concours de beaucoup parmi nous a été apprécié à sa juste valeur. J’ai également compris pourquoi elle tenait à ce que ceux qui ont connu et vécu cette histoire viennent célébrer avec elle ce qu’elle appelle elle-même « le miracle ». Dix ans ce n’est pas 10 jours ! Il faut le faire !

Fatigué par le « mangement » et le « boivement », c’est Rigo qui a été mon sauveur. Il était 22h à peu près. Il m’a raccompagné dans mon logis avant de prendre la route du retour pour le chez lui. Merci encore mon grand. « Je vous verrez ».

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Un tour à la plage à Kribi pour contempler la mer. Crédit photo : Yves Tchakounte

La journée de lundi 11 février, c’était le jour d’au-revoir. Petit déjeuner copieux encore comme d’habitude, ouf ! Mon ventre ! J’étais bourré. Quatre jours de bouffe. Une petite curiosité : une boîte de lait en poudre d’un kilo qui était pleine le samedi était déjà vide le lundi. Ouais… les camerounais savent manger !!! Une autre curiosité, je suis rentré à Douala avec un gros paquet ! Je veux dire un gros cadeau ! Vous ne comprenez pas encore ? Je suis en train de vous dire que je pars à l’anniversaire où j’étais censé apporter un cadeau, c’est plutôt moi qui rentre avec un cadeau. Vous avez compris maintenant ? Vous voulez encore savoir quoi ? Que je vous dise le contenu du cadeau ? Non, pas la peine. C’est un secret que je garde pour moi.

Mais sachez tout de même que je vais retourner à Kribi. Cette fois-là ce sera pour une invitation spéciale de Cathy qui me fera l’honneur de bien visiter Kribi. Nous n’avons pas eu assez de temps pour causer. Ce n’est donc qu’une partie remise.

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Le jour du départ, la nostalgie s’installe déjà. Kribi va me manquer. Crédit photo : Yves Tchakounte

Je vous rappelle que mon voyage n’avait qu’un seul but : rencontrer et connaitre cette femme qui rassemble les gens, Cathy. Ne serait-ce que pour la facilité qu’elle a de rassembler les gens, je peux la considérer comme un leader. Pour moi, j’aime rencontrer les leaders, j’aime les côtoyer, j’aime les toucher parce qu’ils ont beaucoup de choses à m’apprendre. J’ai appris de Rigo que c’est depuis la fac qu’il a fait cette remarque selon laquelle Cathy a le don de rassembler les gens. J’ai aussi appris de la bouche de Rigo que Cathy, parmi nous, notre génération, a été l’une des premières à trouver un emploi. Là, je ne peux même pas douter. Dieu ne peut pas vous donner un don sans vous donner les moyens de l’accomplir.

Ce que j’ai encore appris chez Cathy, c’est le plaisir qu’on a quand on partage. Tous les leaders ont cette qualité : le partage, le don de soi au service du futur. Que deviendrons-nous demain ? Que voulons-nous faire de notre vie ? Les leaders sont toujours comme ça : ils veulent rassembler des gens pour parler du futur, de l’avenir, du bien-être, bref, pas seulement pour parler, mais pour agir sur le monde. Le leader n’est pas seulement un chef de parti politique, un chef d’entreprise ou un président de la république. On les trouve partout et à tous les niveaux de la vie sociale. Et Cathy en est une.

J’ai dit ma part, venez me taper.

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Auteur·e

tkcyves

Commentaires

Yaelle
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Coucou,
J’ai eu la possibilité de me rendre à Kribi et j’ai été vraiment conquise par mon séjour là-bas ! Le paysage est magnifique et j’ai été chaleureusement accueillie J’espère avoir l’occasion d’y retourner !