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Ô Maître Shungu Wembadio !

On dit que tu t’es couché à Abidjan
Et que ta voix suave est allée au couchant !
On dit que tu es raide mort à Anoumabo
Et que désormais, tu nous lègues le Beau !

Arrachement…douleur, Papa Wemba
Serment Ya Hippocrate ba médecins ba kosalaka !
C’est ainsi que tu chantais la vie et la mort
C’est ainsi que tu hantais joie et remords

Maintenant, c’est fini, maître des Arts
Maintenant, à nos mémoires de jouer
Maintenant à la Rumba de rythmer
La nostalgie de tous nos bazars…

Par ta musique, Papa Wemba, merveille,
L’Afrique était sans ses vieilles frontières
Par ton art, nos sens étaient en grand éveil
Par ta mort, en croix, tu défieras le cimetière !

Franklin Nyamsi

papa-wemba-18656Poème écrit par le Pr Franklin Nyamsi

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Auteur·e

tkcyves

Commentaires

Guy Muyembe
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Ce poème est une pépite.